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15 décembre 2017

On s'habitue vite au bien-être

Quand on vit une réalité qui n'est pas terrible - tout en faisant néanmoins partie des privilégiés, j'en ai bien conscience - on finit par anesthésier toute une partie de soi, les rêves, les désirs, dont on sait qu'ils sont incompatibles avec ce que l'on vit. On m'a souvent dit - on me le dit encore - que je me contente de peu. Je trouve cette réflexion un peu blessante, et fausse: j'apprécie ce que j'ai, je me sens heureuse de très petites choses.

Pour autant, j'ai bien conscience de devoir encore et encore travailler sur le sentiment de "détachement". Me détacher, ne rien attendre. C'est vraiment difficile. Combien de fois ai-je trébuché ces derniers temps?

Mais il ne faut pas se décourager, il faut que je sois persévérante. Voir, comme me l'a dit quelqu'un une fois, ma réalité comme étant toujours dans sa facette "au plus bas", comme ça quand c'est mieux ce n'est que du bonus. Oui, sauf qu'en réalité, c'est hyper difficile de voir les choses comme ça!

On s'habitue si vite au bien-être..

Supta-Baddha-Konasana 12 dec 17

posture faite en yoga, mardi (mains jointes au-dessus de la tête)

J'ai adoré cette posture!

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5 décembre 2017

L'hiver est arrivé

P_20171130_154405

Forêt de l'Isle-Adam (95)

Bonjour à vous,

cette fois, l'hiver est arrivé, et même bien arrivé. Je suppose que la plupart d'entre nous s'en réjouit: c'est toujours chouette d'avoir un Noël sous la neige. Mais j'ai toujours une pensée douce pour tous ceux qui ont froid, même avec un toit sur la tête. Et encore plus pour tous les sans-abris, innombrables. C'est simple, je pense à eux chaque fois que je ferme les volets le soir, donc tous les jours, et que je constate à quel point l'air est glacial.

J'écoutais hier aux infos les efforts que font les bénévoles pour que les SDF, souvent des familles entières, trouvent un endroit abrité où dormir. J'ai suivi un reportage dans lequel on montrait des gens aisés qui accueillent chez eux pour la nuit des personnes inconnues. Je leur dis bravo, je les admire. La solidarité devrait couler de source, mais j'avoue que depuis que je me pose des questions à ce sujet (ne pourrais-je pas, moi aussi, aider autrui?) je me rends compte que ce n'est pas si évident. Ce n'est pas quelque chose qu'on fait à la légère ni pour se donner bonne conscience.

Je vous souhaite une bonne journée, et un bon hiver au chaud.

3 décembre 2017

Les émotions douloureuses - Christophe André

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