Une vie médiocre
Il n’est pas si loin, le temps où la femme était considérée comme inférieure, mineure, inexistante!
Totalement dépendantes de leur père, puis de leur mari, je pense à toutes ces femmes qui trouvaient normal d’être soumises, voire d’endurer une vie médiocre lorsqu’elles avaient la malchance d’épouser un homme radin/égocentrique/irrespectueux/violent (rayer – éventuellement - les mentions inutiles).
S’imaginer, l’espace d’un instant, une vie où l’on doive demander l’autorisation à un époux de travailler, d’apprendre à conduire, d’ouvrir un compte bancaire… Ma mère en a souffert, elle était tellement indépendante ! (Et encore, mon père acceptait tout ce qu’elle lui demandait!)
Ces femmes - nos mères, nos grand-mères - ont-elles eu des envies "d’épanouissement personnel" ? Imaginaient-elles seulement que cela puisse exister?
Et nous, femmes d’aujourd’hui, mesure-t-on la chance que l’on a d’être nées ici et de jouir des droits dont on jouit ?