P'tites médit'

Ce matin, une petite phrase inspirante de ma nouvelle fille!

Je suis reconnaissante d'être en vie.

Je remercie la Vie qui m'a donné un corps qui m'a permis de vivre jusqu'à présent.

C’est un miracle d’avoir un corps. Parfois je suis malade, parfois mon corps me fait souffrir, quoi qu’il en soit je remercie la Vie d’avoir ce corps qui m'a accompagnée jusqu’à ce jour.

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Bonjour à vous,

Je ressens de plus en plus un besoin de solitude - pas un besoin d'isolement; de solitude, de me retrouver - et je ne me sens jamais si bien que dans la Nature. Calme, paisible, sereine..

J'aimerais partager quelques-uns de ces moments avec vous.

Ici, le Beuvron, qui coule dans un petit coin de la Nièvre.

Je vous souhaite un beau dimanche!

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Je prends le temps chaque jour pour regarder, écouter et goûter.

Quand la Nature sourit..

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Garder en soi le plus longtemps possible les moments éphémères où l'on se sent si bien.

Ce que j'appelle: me donner des objectifs. Ça fait déjà quelques années que je dresse par écrit une liste de buts à atteindre ... avec plus ou moins de réussite. Le principal étant de faire de son mieux.

Cela peut être quelque chose de simple et festif, comme aller régulièrement à la piscine, marcher au moins une heure par jour, choses que petit à petit j'avais arrêté de faire! Je me suis fixé ces intentions en mai dernier lorsque j'ai réalisé à quel point je m'étais racrapotée.

Aujourd'hui, je vais me concentrer pleinement sur chaque chose. Je vais mieux écouter les gens, poser plus de questions et moins parler de moi et de mes pensées.

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Je ne me laisse pas guider par la peur et je fais des choix courageux.

En fait, la peur ne me quitte jamais. Une peur conjuguée à la grammaire tranchante qui m’a toujours fait croire que je ne suis pas quelqu’un de bien, que je ne fais jamais ce qu’il faut, que je ne dis jamais les bonnes choses. La peur entérine n’importe quoi parce qu’elle fait perdre toute contenance, vide de toute substance. Elle ne dit pas : "Tu souffres", elle dit "Tu l’as bien cherché".

La peur génère une ronde infernale de doutes et de questions.

"Et si cette image de moi était la réalité ?" Non, ce n’est pas la réalité. C’est l’image que tu t’es forgée de toi par ricochet et que tu as conforté par loyauté.

"Comment m’en sortir?" Le nombre de fois que je me suis posé cette question est hallucinante.

Aujourd’hui, je fais des petites respirations. "Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix. Si des pensées viennent, c’est normal, et ce n’est pas grave."

J'apprivoise la peur. J'essaie de ne pas me laisser guider par elle.

Et je respire.

Je respire.

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Je m’aime exactement comme je suis, sans besoin de me conformer aux attentes des autres.

Souvent, on se trouve moche, trop ceci ou trop cela, bref, rien de notre image ne trouve grâce à nos yeux. Du coup on essaie de se mirer dans le regard des autres. Résultat: BIDE TOTAL.

Au lieu de ça, si on se rafraîchissait un peu la mémoire?

Qui nous trimballe et nous supporte depuis la naissance? Notre corps.

Qui nous accompagnera jusqu'au bout? Notre corps.

Alors, quitte à faire un si long chemin ensemble, pourquoi ne pas l'accepter tel qu'il est, l'aimer et le bichonner?

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